Disparition du petit Antoine

Disparition d'Antoine : 4 mois ...
Issoire, puy-de-dôme, disparition d'Antoine, mystère, 4 mois déjà, Faits-divers

Hier, on a bouclé le quatrième mois...

Mais qu'est-il arrivé au petit Antoine ?

Le 11 septembre, ce petit garçon de 6 ans avait disparu à Issoire et sa mère avait alerté les autorités pensant d'abord à une fugue.

Des recherches, des suspicions, des témoignages, des larmes... mais quatre mois plus tard, Antoine est effacé de l'actualité.

Que s'est-il passé ?

Pas grand-chose...


Quand même qu'une piste a mené les gendarmes jusqu'en Espagne.

Un ami de la famille, un proche de la mère, qui avait l'habitude de passer ses vacances à Ibiza, était soupçonné par la police à cause notamment de son "surinvestissement affectif" dans l'affaire…

L'enquête les mènera même jusque dans les pays du Maghreb.

Rien de concret...

Puisque cette personne est toujours en liberté...

Le fleuve livrera t-il un secret?
les enquêteurs attendent toujours la décrue de l'Allier pour le sonder à nouveau.

En effet, ils n'ont pas abandonné la thèse de l'accident domestique…

On espère encore qu'Antoine soit vivant, quelque part...

Source : Le Post

Alexandrine Brugerolle, qui soutient ne pas savoir conduire et n'avoir donc pu transporter son enfant disparu le 11 septembre, a menti aux enquêteurs sur ce point.

L'incident, quoique anecdotique, a conforté enquêteurs et magistrats dans leur conviction que la mère du petit Antoine, porté disparu depuis le 11 septembre, ne leur dit pas toute la vérité. Le 8 janvier dernier, Alexandrine Brugerolle de Frayssinette a été contrôlée au volant d'une Peugeot 106 blanche sur l'autoroute A75 roulant dans le sens Issoire-Clermont (Puy-de-Dôme). Or, la jeune femme affirme depuis le début des investigations sur la disparition de son fils, le 11 septembre dernier, qu'elle ne sait pas conduire. «À plusieurs reprises, elle a même employé cet argument pour tenter de balayer nos soupçons en soutenant qu'elle n'a pu, sans un véhicule motorisé, ­transporter l'enfant hors de la ville d'Issoire», relève une source proche de l'enquête.

Circulant à bord d'une voiture immatriculée dans un département de la Côte d'Azur, en compagnie d'un homme qui se trouvait en état d'ébriété sur le siège du passager, Alexandrine Brugerolle a été interpellée vers 20 h 30 par des gendarmes de la brigade motorisée qui s'étonnaient de voir son véhicule faire des zigzags sur l'autoroute. En dépit de l'évidence, la jeune femme a affirmé aux militaires être titulaire d'un permis de conduire qu'elle a prétendu avoir oublié chez elle. Sans nouvelle depuis lors, les gendarmes viennent de la convoquer pour l'entendre prochainement sur ces fausses déclarations. Depuis le début de l'enquête, les gendarmes s'étonnent des silences et autres incohérences qui émaillent le récit livré par Alexandrine Brugerolle. Un témoin affirme-t-il l'avoir vu au volant d'une Peugeot blanche dans les jours qui ont précédé la disparition de l'enfant ? Elle rétorque que c'est impossible puisqu'elle ne sait pas conduire.


«Profil de coupables idéaux»

Les enquêteurs découvrent-ils dans ses relevés bancaires qu'elle a acheté des sacs poubelle de grande contenance vingt-quatre heures avant de signaler l'absence anormale de son fils ? Elle leur explique simplement qu'elle s'est trompée de taille et n'a guère tardé à les retourner au magasin - sans que le supermarché ait apparemment conservé la moindre trace de cet échange. Agacée de voir ces éléments mis en exergue par la presse, Alexandrine Brugerolle s'est exprimée récemment à plusieurs reprises, estimant que l'enquête se focalise exclusivement sur elle. «Depuis le début, le procureur cherche à détruire ma réputation parce qu'il s'est mis en tête que mon compagnon et moi, à cause de notre casier judiciaire et de notre mode de vie atypique, avons le profil de coupables idéaux», expliquait-t-elle début octobre.

Source: figaro

On n'est toujours sans nouvelle du petit Antoine...

Le 8 janvier, sa mère a été contrôlée au volant d'une Peugeot 106 blanche sur l'A75, dans le Puy-de-Dôme, révèle Le Figaro.

Celle qui avait pourtant toujours dit aux enquêteurs n'avoir ni permis ni voiture a dit ce soir-là qu'elle avait le permis et s'est engagée à le présenter au gendarmes le lendemain.

Comme elle n'a pas tenu parole, les gendarmes l'ont convoquée vendredi.

"Ma cliente conteste. Elle dit qu'elle n'était pas au volant ce soir-là" dit au Post l'avocate de la mère d'Antoine Anne-Laure Lebert ce jeudi.

Sur Le Post, le procureur de Clermont-Ferrand Jean-Yves Coquillat réagit:

Que s'est-il passé?
"Le 8 janvier au soir, Alexandrine Brugerolle de Frayssinette est en effet contrôlée sur l'A75, à la sortie 4, près de Clermont-Ferrand, au volant d'une Peugeot 106 blanche immatriculée dans le Var, avec un passager en état d'ébriété à ses côtés."

Les gendarmes la reconnaissent?
"Oui. Ils lui demandent son permis de conduire. D'une manière très convaincante, elle leur dit qu'elle l'a mais qu'elle l'a oublié chez elle."

Ils la laissent partir?
"Oui. Ils la croient, et, comme elle s'engage à leur présenter son permis le lendemain, les gendarmes la laissent partir."

Elle ne s'est pas présentée?
"Exactement. C'est pour cette raison qu'elle est convoquée demain matin. Pour qu'elle s'explique."

Elle a toujours dit avoir ni permis ni voiture?
"C'est exact. D'ailleurs, elle n'a pas le permis."

Il était déjà question d'une Peugeot blanche dans l'enquête?
"C'est vrai. Dans les jours précédant la disparition de l'enfant, deux témoins ont vu la mère d'Antoine et son compagnon dans une Peugeot blanche dans les rues d'Issoire."

Une Peugeot blanche a-t-elle été vue à un autre moment de l'enquête?
"Non."

Peut-on établir un lien avec la disparition de son fils?
"Rien ne le permet à l'heure actuelle. Si certains pensent que, parce qu'elle a menti ce soir-là aux gendarmes, elle a peut-être menti aussi sur d'autres choses, libre à chacun de penser ce qu'il veut."

Où en est l'enquête?
"Elle se poursuit. Des auditions, des vérifications sont en cours. Mais on n'a aucun élément nouveau, rien de nouveau."

Aucune piste?
"Aucune. Et ce n'est pas parce que les enquêteurs ne travaillent plus ou sont moins nombreux. Si on avait la moindre piste, on déploierai les moyens en conséquence."

Avez-vous toujours espoir de retrouver l'enfant?
"Oui. Mais c'est une enquête difficile."

"Attendons de connaître la procédure et le procès-verbal des gendarmes" dit aussi eu Post l'avocate de la mère d'Antoine.

Vous avez une information, une correction, un témoignage ou un document sur cet événement? Alertez vite le coach de la rédaction du Post par mail : coach@lepost.fr en précisant le sujet du post

Source:le Post, Le figaro

comment voulez-vous que les enquêteurs fassent leur boulout si la personne qui devrait être la plus intéressée à la réussite de cette enquête n'arrête pas de leur mentir

A chaque fois que cette femme est apparue à la télévision s'était soit pour se plaindre des efforts de la police ou pleurer sur son propre sort.Je trouve ça lamentable.Dans cette histoire on ne peut critiquer les enqueteurs qui ont déployé tous les moyens possibles.

J'espère qu'on retrouvera ce petit garçon même si j'ai des grands doutes quant à un possible dénouement heureux.